Le secrétaire général du mouvement de résistance libanais, Hezbollah, a prononcé lundi 28 août au soir un discours à l’occasion de l’anniversaire de la libération des hauteurs d’Ersal de l’occupation du groupe terroriste Front al-Nosra en 2017, sans manquer d’évoquer les derniers développements ayant lieu au Liban et dans la région, rapporte l’agence de presse Fars.
Pour rappel, après cinq ans de présence illégitime dans la région d’Ersal au nord du Liban, les terroristes du Front al-Nosra, à l'origine même de l’insécurité dans cette zone, se sont finalement retrouvés contraints de conclure un accord avec le Hezbollah libanais à la fin de l’été 2017, et de quitter cette région pour la province d’Idlib en Syrie.
À l’époque, le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, avait appelé à célébrer la « deuxième libération » du Liban, après la libération en l’an 2000 des régions du sud du pays.
Lors de son discours ce lundi soir, Nasrallah a tenu à présenter ses félicitations à l’occasion du jour anniversaire de la libération du jurd d’Ersal, point de passage entre la Bekaa libanaise et le Qalamoun syrien. Cet événement, Nasrallah l’a qualifié de « grande victoire du peuple libanais face aux groupes takfiristes ».
Nasrallah a affirmé qu’avant cette « deuxième libération », les terroristes avaient pénétré dans de vastes zones des hauteurs d’Ersal et utilisaient cette zone montagneuse comme un abri à partir duquel ils envoyaient leurs véhicules piégés vers diverses régions. « Les hauteurs d’Ersal étaient devenues une base pour étendre l’espace d’influence des terroristes. L’occupation du Liban faisait partie des objectifs de ces groupes terroristes et s’inscrivait dans les plans du groupe terroriste Daech ».
Nasrallah a précisé que Daech avait ensuite essaimé des frontières de la Syrie aux frontières de l'Irak et du Liban, ajoutant que c'étaient les forces de la Résistance qui avaient déjoué le plan des terroristes.
« Si Daech avait réussi à relier Palmyre en Syrie à Qalamoun et Zabadani au Liban, les choses auraient certainement été plus coûteuses et plus compliquées ».
« Nous parlons là d'une guerre qui a duré plusieurs années, de 2012 à 2017, avant que ce plan ne soit neutralisé. Ce à quoi nous assistons aujourd'hui est le résultat de la lutte menée par les forces de la Résistance », a conclu le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah.
